Chacun chez soi : solitude urbaine et architecture contemporaine.
Cette série explore la solitude urbaine et l’architecture contemporaine à travers une esthétique minimaliste et une lumière dramatique.
Les constructions, souvent figées dans une géométrie froide et ordonnée, évoquent des lieux de vie compartimentés, où l’individualisme devient la norme. Le rouge et le bleu dominent la palette, créant une tension entre chaleur et froideur, entre intimité et distance.
L’humain y est à peine visible, parfois suggéré par une ombre ou une trace. Cette absence renforce l’impression d’un monde cloisonné, où l’architecture devient le reflet d’un isolement moderne. Chaque image met en scène un espace urbain silencieux, presque abandonné, qui soulève la question de la place de l’individu dans le paysage urbain contemporain.
À travers ces tableaux numériques, je questionne la manière dont les villes façonnent nos comportements, nos relations, notre perception de l’autre. L’urbanisme contemporain, en multipliant les cloisons, les couloirs, les surfaces lisses, tend parfois à effacer la présence humaine au profit d’une efficacité froide.
Cette série fait écho à des problématiques actuelles : la solitude en milieu urbain, la déshumanisation des espaces, la perte de lien social dans un monde hyperconnecté.
Elle invite le regard à se poser, à chercher l’absent, à ressentir ce qui manque.
→ Découvrez aussi la série Corps & fictions, sur l’individualité et la mise en scène du corps dans l’espace.
→ Voir également Explorations naturelles, une autre approche visuelle du territoire.
→ En savoir plus sur l’urbanisme contemporain et la place de l’individu dans l’environnement bâti.
