
Laurie Cartoon, artiste française née en 1964, s’est essayée à plusieurs domaines artistiques. Débutant dans la mode et travaillant pour les cahiers de tendances après avoir été diplômée d’un brevet de technicien en textile et dessin de l’école supérieure des arts appliquées de Duperre en 1983 puis d’un diplôme de la chambre syndicale de la Haute Couture parisienne en 1985, elle s’oriente finalement dans les années 90 vers le métier de peintre.
Elle rend publique ses œuvres pour la première fois en décembre 1991 à Amiens dans la galerie » Atelier 7″ (7, passage Bélu, 80000 Amiens) pour l’exposition » Thèmes et variations sur la couleur. »

En avril 1992, elle remporte le premier prix Corbie des peintres régionaux avec son tableau » Rêverie ».
Dans les années 2000, elle travaille comme peintre en décors. Elle réalise principalement des faux ciels, des faux bois, des panoramiques…
Ses premiers contrats en tant que peintre en décors seront principalement pour des particuliers mais également pour des entreprises comme Novotel (Val Thorens), des châteaux (celui de Jeurre dans l’Essonne). Elle travaillera pour tous ces projets jusqu’en 2008.
Par la suite, elle suit son mari expatrié à Düsseldorf, ville allemande très férue d’art contemporain. Elle décide alors de se remettre exclusivement à la peinture et à la réalisation de tableaux. Influencée par la nature omniprésente dans la ville allemande, elle crée une collection accès sur les fleurs.
A la fin des années 2010, Laurie Cartoon élargit son registre lors de son retour à Paris et créé une nouvelle collection d’œuvres s’apparentant à la fois à l’affiche, mais également au street art et/ou au textile. Avec des compositions subtiles mélangeants des répétitions visuelles comme dans les tissus ou les papiers peints. Elle poursuit son chemin pictural en ne cessant de se réinventer également avec des tableaux lumineux ou transparents. Mais, avec ce même souci constant de trouver un équilibre entre les couleurs gaies et les formes, afin d’atteindre une cohésion rythmique sur la toile.
De la toile de lin ou de coton, à la tablette graphique il n’y a que l’eau qui manque. Aujourd’hui mon travail est principalement digital, toujours figuratives et hautement colorées. Le geste, les outils, la surface, rien ne change vraiment : La possibilité de faire, défaire, refaire la peinture et de changer d’idée plusieurs fois sur une même création me libère des contraintes d’un processus linéaire et du repentir. Cette exploration de création vient en ajout des autres dans ma quête d’un nouvel esthétique ; il me propulse dans une réalité originale et me permet de m’interroger sur les limites entre réel et virtuel.
Je propose désormais au public des œuvres entièrement numériques disponibles à l’impression ou en NFT sur les plateformes dédiées : OpenSea ; On peut me trouver en cherchant dans le moteur de recherche aux noms des collections. Par exemple : Les lumières de la ville, Proud to belong, Compositions, Glass squares, les Wagonnettes …
Articles parus

Article paru dans “Maison et Jardin magazine” deuxième trimestre 2022.

Article d’I. Berthelot dans l’Eclaireur 2020